La savane katangaise et ses paisibles villages ont changé d’aspect en quelques décennies. La cause ? La richesse de son sous-sol bien sûr, qui a suscité d’énormes convoitises et causé de nombreuses violences.

Située est à l’ouest de Likasi dans la province du Lualaba, Kolwezi culmine à près de 1500 m d’altitude sur le plateau de la Manika, où il fait froid en saison sèche.
Kolwezi est un important centre minier. Elle fut créée juste avant la Deuxième Guerre mondiale. Son développement a été très rapide, notamment par la construction de maisons, d’églises, d’écoles, de dispensaires et d’hôpitaux.

Belle et bien structurée, la ville a vu naître autour d’elle des cités ouvrières, à proximité des carrières et des usines. À l’époque, l’urbanisme colonial est de type ségrégatif comme toutes les autres villes du Congo.

L’économie de toute la province du Katanga dépendait de l’U.M.H.K. Ses agents, tant expatriés que Congolais, étaient des privilégiés. De ces années-là, il reste des souvenirs vifs et heureux dont témoigne cet ouvrage très richement illustré.

Georges Antippas, né à Kolwezi et issu d’une famille installée au Katanga depuis 1895, a travaillé dans le domaine alimentaire au sein de l’entreprise familiale à Kinshasa. Rien ne le prédestinait à l’écriture. Il a déjà publié aux éditions Weyrich les livres Itinéraires et témoignages et Pionniers méconnus du Congo belge. Georges Antippas vit alternativement à Kinshasa et à Bruxelles. Il consacre une large partie de son temps à réunir un maximum d’archives sur le passé récent du Congo.

« Kolwezi. Les années 50-70 » de Georges Antippas est disponible en librairies et sur notre e-shop.