Philippe Carrozza continue son enquête : ses découvertes dans son nouveau livre

Lors de la sortie de Saints et guérisseurs nous soulagent-ils du mal ?, je n’imaginais pas l’ampleur qu’allait prendre ce phénomène des « rebouteux ». Au gré des conférences sur le sujet, de nombreuses personnes m’ont expliqué qu’elles avaient fait appel à ces soulageurs, comme je les appelle.

Le sujet, qui paraissait donc tabou a priori, l’est sans doute devenu beaucoup moins. Il semble que la parole se libère petit à petit. On ose témoigner d’une guérison ou d’un bienfait dont on aurait bénéficié après une visite ou un appel téléphonique à un rebouteux.
Ces mêmes « soulageurs » sont de moins en moins gênés de communiquer sur ce qu’ils font ; ils risquent moins d’être désignés du doigt par les sceptiques cartésiens. Mon nouveau livre continue à explorer leur monde, avec une trentaine de nouveaux témoignages, auxquels j’ai ajouté ceux de rebouteux professionnels, qu’ils se nomment bioénergéticiens, magnétiseurs ou radiesthésistes. Clairs dans leurs tarifs et leurs pratiques, ils n’interfèrent pas dans les traitements médicaux en cours.

Un autre pan de ce livre fait la part belle à des disciplines dont on m’a souvent parlé lors des conférences. Cette médecine alternative non conventionnelle peut aussi contribuer à diminuer la taille de notre pharmacie. Non seulement parce qu’elle obtient de bons résultats comme les rebouteux, mais surtout parce que nombre des disciplines qui s’y rattachent font de la prévention. La sophrologie, la pleine conscience, l’hypnothérapie, le reiki et même la sylvothérapie, la lithothérapie et le chamanisme avaient donc leur place dans ce livre. J’ai rencontré un ou plusieurs praticiens de chacune de ces disciplines. Ils expliquent par le détail en quoi leur spécialité peut venir en aide au plus grand nombre, sans médicaments. Leur apport complémentaire n’est plus à démontrer.

Ce livre se referme sur un débriefing du premier tome et apporte un complément aux sujets abordés précédemment comme le culte marial, les eaux dites miraculeuses ou l’intercession des saints. Aux personnes qui demandaient, lors des conférences, si ces eaux ou ces saints guérisseurs étaient une particularité de Wallonie, je réponds par des exemples concrets après avoir sillonné la Bretagne, mais aussi Paris et Athènes. Oui, il existe bien des eaux supposées miraculeuses à Paris et des saints guérisseurs chez les Bretons et les Grecs ! J’en apporte quelques preuves.

Le phénomène des rebouteux n’est donc pas uniquement une particularité ardennaise, tant s’en faut. La preuve par le témoignage d’un rebouteux de Madagascar qui a accepté d’être interviewé. Ce récit a trouvé sa place aussi dans ce quatrième et dernier chapitre.

Bonne lecture !

Philippe Carrozza

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