Lyvres recommande vivement la lecture du « Septième cercle » d’AJ Dubois
« Je ne peux que conseiller sincèrement la lecture de ce gros roman, absolument inlâchable, d’une qualité d’écriture irréprochable »
« Ce roman est une brique dont il a le format et le poids : 500 pages (relativement aérées), pratique pour se défendre s’il est dans un sac. Outre la plaisanterie éculée, s’il a l’aspect d’une brique, l’usage ne sera pas le même, car vous ne penserez ni à le mettre dans un mur ni à caler un meuble tant vous ne pourrez pas le lâcher. Long, certes mais passionnant. André-Joseph Dubois crée un personnage fictif qui va côtoyer du beau et moins beau monde : Patrice Lumumba, Che Guevarra, Klaus Altman (Barbie), Pinochet, et des gens moins connus qui ont fait beaucoup pour l’art de la guerre, la justification de la torture. Des dictateurs, des mercenaires, des têtes brûlées,… des personnes ayant existé et d’autres fictives. Léon raconte sa vie en seize journées à une mystérieuse interlocutrice et s’y dévoile totalement. L’homme a traversé la seconde moitié du siècle dernier et toutes ses turpitudes, ses violences. Un homme homophobe, raciste, sexiste, réactionnaire pour ne pas aller jusqu’à facho qui ne jure que par la tradition et dont le principal mot d’ordre est tout sauf le communisme. Et malgré tout cela, loin d’être sympathique, il n’est pas totalement antipathique. »
« André-Joseph Dubois écrit un roman d’aventure auquel il donne des accents céliniens, toute comparaison gardée, son Léon Bourdouxhe m’a fait souvent penser à Ferdinand Bardamu. Entre des tranches aventureuses, Léon se livre plus intimement, car histoire d’amour il y a. Il est parfois un peu lourd lorsqu’il raisonne et tente de justifier ses actes au regard du monde actuel, mais c’est intéressant et grâce à lui, on comprend -sans être en accord- le raisonnement de tous ces gens qui craignent la différence, la rencontre avec l’autre, qui votent extrême droite par peur préférant rejeter la faute sur l’autre et ne pas se remettre en cause. »
« Je ne peux que conseiller sincèrement la lecture de ce gros roman, absolument inlâchable, d’une qualité d’écriture irréprochable -j’ai même noté quelques mots rares dont j’ai scrupuleusement recueilli la définition pour des emplois futurs. Lorsque le roman d’aventure -qui a dû nécessiter un travail de documentation considérable- raconte les pires intrigues politiques du siècle dernier avec cette qualité, ce serait un tort de passer à côté. »
Une critique de Yves Mabon à découvrir entièrement sur :
« Le Septième Cercle » de André-Joseph Dubois est disponible en librairie et sur notre e-shop :