Nicolas Marchal nous plonge dans l’univers de Simenon au travers de la Cité Ardente des années 80.

Liège, 1983. À 21 ans, Serge est un étudiant en histoire qui prépare son sujet de mémoire, un amoureux des livres qui ne croit plus à l’Amour. la belle Pilar débarque quant à elle de son Portugal natal dans le but de découvrir la ville de Simenon, son auteur favori, auquel elle voue une admiration sans borne. Jean-Luc, de son côté, vit sur un banc de la montagne de Bueren, suivant avec attention les résultats du Standard en fumant la pipe, lui qui ressemble étrangement à Georges Simenon. Dans une ambiance étonnante et détonante, les trois personnages vont se côtoyer et se surprendre dans les ruelles liégeoises des années 80.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce roman ?

Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord, j’adore Liège car avec ses ruelles, impasses et endroits mystérieux, c’est une ville qui suscite la rêverie. Il y a ensuite la fréquentation de l’œuvre de Simenon. J’ai lu, relu ses livres et j’ai eu envie d’écrire autour de son univers. Dans mes romans précédents, je m’étais déjà intéressé au thème de l’imposture et j’ai trouvé des échos à ce sujet dans les livres de Simenon également. C’est pourquoi j’ai choisi de mêler les deux.

Simenon est donc un écrivain que vous admirez particulièrement ?

Oui, c’est pour moi l’un des plus grands écrivains de la littérature belge. Je ne le connais pas depuis très longtemps, en plus. De nom, bien sûr, mais j’ai commencé à le lire relativement récemment. Mais une fois que j’ai commencé, j’ai été pris dans l’engrenage et plus je lisais ses livres, plus je me suis rendu compte que c’était un auteur exceptionnel. C’est un écrivain d’une grande qualité, en plus d’être très populaire, dans le sens noble du terme. […]

Propos recueillis par Eloïse Dewallef, Soir Mag du 29 janvier 2020

Envie de prolonger votre lecture ?

L’interview complet est disponible dans le le Soir Mag du 29 janvier.

Les faux Simenon est disponible en librairie et sur notre e-shop !