Hugo a vécu sa vie, son livre, jusqu’au bout

Mathématicien et astrophysicien, le professeur André Füzfa partage un livre ébranlant et éclairant sur la perte de son fils.

Hugo, selon l’étymologie germanique, ça signifie esprit, pensée, intelligence. À onze ans, judoka, bon élève, amateur de chats, Hugo est un merveilleux petit bonhomme aux mille facettes et avec la vie devant lui… si une foutue tumeur au cerveau, mal placée, foudroyante et toujours incurable, ne la lui avait pas enlevée. Quoique, puisque dans À chaque battement de nos coeurs vaillants, André Füzfa, son papa, se fait le relais de l’épreuve bouleversante mais pas larmoyante de Hugo. Plus vitale que mortelle. Dans ce livre, Hugo complète de son écriture enfantine, de ses mots irradiants d’humanisme, les titres des chapitres imaginés par son papa. « Dans l’isolement actuel, commence André, je suis triste de penser que des personnes vivent des situations similaires à la nôtre sans pouvoir accompagner comme elles le veulent leur malade. Je ne pensais pas en écrivant ce livre qu’il ferait autant écho à cette situation. Je voulais pouvoir retrouver Hugo dans ces pages, quand il me manquera de trop, quand j’aurai oublié les détails de ces deux ans de combat. Il nous manque physiquement mais il survit. Je souhaitais aussi donner un témoignage aux personnes qui traverseraient une telle catastrophe. Le malheur arrivant bien tout seul, je voulais préserver mon lecteur, ne pas le faire pleurer et en prendre soin, écrire avec la même bienveillance que celle dont nous ont entourés la plupart des gens qui nous ont suivis. »
Écrire ce livre, édité chez Weyrich, fut long et éprouvant mais sans doute aussi libérateur. « Cette histoire très triste ne s’est pas terminée comme nous l’aurions tous voulu. »

Un article signé Alexis Seny pour L’Avenir, 25/4/20, à retrouver en intégralité ici :

Découvrez le témoignage d’André Füzfa, À chaque battement de nos cœurs vaillants,
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