Geneviève Damas remporte le prix des lycéens de littérature
Le prix des lycéens de littérature a livré son verdict. La crise sanitaire a certes empêché la tenue des rencontres entre les auteurs et les lycéens, mais le jury d’adolescents a tout de même mené sa tâche de sélection à bien.
Le prix des lycéens de littérature
Organisé tous les deux ans par la cellule Culture-Enseignement du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le prix des lycéens soumet cinq romans d’auteurs et autrices belges aux élèves participants, qui ont aussi l’occasion de dialoguer avec les écrivains. Ce sont ainsi plusieurs milliers d’adolescents qui participent à une opération mêlant plaisir de lire et valorisation des écrivains belges francophones. Cette année, 2.800 élèves de Wallonie et de Bruxelles ont fait partie du jury.
Cinq ouvrages faisaient partie de la sélection 2020-2021 :
- Bernard Caprasse, Le cahier orange, Weyrich, coll. « Plumes du coq »
- Geneviève Damas, Bluebird, Gallimard
- Francis Groff, Vade retro, Félicien!, Weyrich, coll. « Noir Corbeau »
- Damienne Lecat, Le pisseux, Academia
- Caroline Valentiny, Il fait bleu sous les tombes, Albin Michel
Les lycéens ont décerné le prix 2020-2021 à Geneviève Damas pour Bluebird. À côté du prix principal, le jury remet aussi une récompense à chaque livre en lice, afin de souligner ses qualités singulières.
Le cahier orange de Bernard Caprasse est salué par le prix « Par amour » :
Le moteur de l’action de ce roman au souffle épique est l’amour. Celui d’Olga, qui franchit les frontières de la haine pour vivre une passion interdite avec un homme que les circonstances ont placé dans le camp ennemi. Celui de son fils Anton, qui remuera ciel et terre pour rendre justice à sa mère en révélant son rôle dans la Résistance. Et surtout, celui que le lecteur ressent pour ces personnages pris dans un tourbillon d’événements tragiques, et qui n’hésitent pas à se mettre en danger dans leur quête de justice et de vérité.
Vade retro, Félicien ! de Francis Groff remporte le prix « Haute tension » :
Dès les premières pages du roman, la saisissante scène de crime installe un climat de mystère qui happe le lecteur. Dans les pas de Stanislas Barberian, nous arpentons les rues de Namur, sur les traces d’un manuscrit du sombre et sulfureux Félicien Rops. Multipliant les découvertes et les rebondissements, l’enquête lève le voile sur les agissements de groupes qui opèrent en secret. De faux-semblants en fausses pistes, Vade retro, Félicien ! nous plonge dans une atmosphère électrique qui nous met sous « haute tension ».
Sources : Le Carnet et les Instants , Le blog des Lettres belges francophones
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