Des milliers de livres partis en fumée à Longlier

Le stock de livres des éditions Weyrich à Longlier (Neufchâteau) est parti en fumée durant la nuit de vendredi à samedi. Un violent incendie a détruit le hangar où étaient stockés les ouvrages. Le sinistre est d’origine accidentelle et serait dû, selon la bourgmestre chestrolaise, à une fête d’anniversaire fêtée dans le voisinage.

Tristes images que celles des éditions Weyrich ce samedi matin… Des tractopelles s’activent pour ressorti d’un hangar, d’où s’échappe encore une fumée épaisse, des milliers de livres réduits en cendres pour la plupart, même si quelques-uns ont pu échapper aux flammes. À l’extérieur, un conteneur fumant affrété par la Commune de Neufchâteau recueille ces ouvrages, qui iront finir sur le crassier de Tronquoy… Triste fin pour tous ces livres destinés à être distribués en librairies et qui n’attendaient qu’à faire rêver ou à instruire leurs futurs lecteurs.

Il n’aura fallu que quelques heures pour qu’un hangar entier où était entreposé tout le stock des libres imprimés des éditions Weyrich ne parte en fumée. Le feu a pris vers 2h30 dans la nuit de vendredi à samedi. La fête d’anniversaire organisée à l’extérieur avec six personnes, contre le hall de stockage des éditions Weyrich à la rue de la Maladrie à Longlier (Neufchâteau), a dégénéré en violent incendie. Sur place, les pompiers de Bastogne, Bertrix, Etalle, Neufchâteau ainsi que deux hommes du feu de Saint-Hubert ont livré bataille durant de longues heures pour venir à bout de cet incendie particulièrement difficile à maîtriser. Le hall de stockage était rempli de livres, de boîtes de cartons et de paettes de transport. Un combustible sec qui a rapidement pris feu et quand les pompiers sont arrivés, les flammes s’étaient propagées à tout le hall. Toute la matinée de samedi, les pompiers ont même dû extraire les tonnes de papiers en combustion car le feu reprenait sans cesse. Un entrepreneur voisin est également venu prêter main-forte aux pompiers en allant rechercher les libres brûlés dans le hall de stockage avec son clarck.
À l’intérieur du hangar le sinistre ets total. Il ne reste rien des la centaine de m³ de livres qui étaient stockée ici. Mais grâce au travail des pompiers, le feu s’est limité au hall de stockage et le bâtiment administratif situé juste à côté a pu être préservé. L’incendie n’a pas fait non plus de blessé. Les dégâts par contre se chiffrent en centaines de milliers d’euros.
La principale victime de cette catastrophe, l’éditeur Olivier Weyrich, expliquait ce week-end que la diffusion des ouvrages allait être compromise dans les semaines qui viennent. « Nous allons très vite identifier les titres urgents à réimprimer car la demande est là et il ne reste plus que ce qui est chez les libraires. On espère pouvoir reconstituer une partie du stock dans les3-4 semaines. Il va donc falloir que les assurances nous aident au plus vite. Puis, il faudra trouver un lieu pour pouvoir restocker ces nouvelles impressions. Malheureusement, des ouvrages qui étaient en fin de vie et dont il restait quelques dizaines ou centaines d’exemplaires ne sont sans dout epas réimprimés. On va analyser tout cela en ce début de semaine en choisissant les priorités pour que l’entreprise continue de tourner. »

Beaucoup de choses à régler donc pour l’équipe de la maison d’édition, qui a pu tout de même reprendre le travail ce lundi, dans les bureaux épargnés par l’incendie.

Sudpresse, 22/3/21, M.M., N.D., JLB
© photo : Mélodie Mouzin

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