Cette semaine en librairie avec Soir Mag

Partez avec Soir mag à la découverte de l’histoire, des légendes et des sites historiques et archéologiques du massif ardennais. Conçus par les éditions Weyrich, les ouvrages sont signés Jean-Luc Duvivier de Fortemps et illustrés des superbes photographies de Benjamin Stassen et Benjamin Lesage. Une passionnante collection en quatre volumes à découvrir sans tarder, dès cette semaine avec votre Soir Mag !

« Ne traitez pas Jean-Luc Duvivier de Fortemps de spécialiste, il déteste ce mot! Il se définit plutôt comme un amoureux. Amoureux d’un pays unique, sans capitale, sans frontières, sans gouvernement, un pays uni par ses mythes, ses mystères et sa beauté profonde et si apaisante, l’Ardenne. Une région extraordinaire en effet qui s’étend aussi bien en France et en Allemagne qu’au Grand-Duché de Luxembourg et en Belgique. Une zone de schiste et de forêt qu’il arpente en tous sens depuis plusieurs décennies et à laquelle il a consacré un nombre impressionnant d’ouvrages et sur laquelle il revient une nouvelle fois au travers de L’Ardenne en poche, une collection en quatre volumes édités par les éditions Weyrich et proposés par Soir mag à ses lecteurs: Les saints et lieux sacrés d’Ardenne, L’Ardenne antique, L’Ardenne fantastique et Les châteaux forts d’Ardenne.

Saints, dieux déchus, sotê, fées et autres feux follets…

” J’ai voulu raconter mon Ardenne, légendaire, épique, forestière… Celle des anciens dieux gaulois et puis romains, déchus par le christianisme et remplacés par des saints dont le culte et les rites pratiqués autour de leur personne ou de leur effigie ne sont pas sans rappeler l’animisme des premiers temps “, nous explique Jean-Luc Duvivier de Fortemps. ” Mais aussi une Ardenne truffée de légendes sinon les plus authentiques, du moins les mieux préservées à travers le temps. Des légendes très courtes, qui n’ont donc pas été édulcorées par un certain romantisme ou des aspirations touristiques.”

Dans L’Ardenne fantastique, l’auteur évoque en effet les fascinantes histoires qui hantent souches, sources, trous, rochers et autres lieux-dits et qui concernent les êtres merveilleux hôtes traditionnels de nos sous-bois ardennais. Ce sont par exemple les nains, appelés aussi nutons, lutons, sotê, reconnaissables à leur taille courtaude, leur longue barbe poivre et sel et leur bonnet rouge, qui excellent dans les métiers d’artisanat et dont la générosité envers les hommes se voit souvent mal récompensée. Ce sont encore les fées (dont les légendes pullulent surtout dans le bassin de la Semois), mais aussi le diable, les sorcières, les feux follets et autres personnages pétrifiés dont l’évidente apparence humaine terrorise les bambins des villages alentours depuis des centaines d’années et dont les histoires plus effrayantes les unes que les autres se racontaient autour de l’âtre à la nuit tombée. […]

Pierre De Vuyst, extrait du Soir Mag du 4/10/17

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