Vous l’avez sans doute lu dans la presse ou entendu à la radio, un nouvel appel à projets a été lancé par le ministre Collin pour développer l’utilisation du cheval de trait dans les communes rurales.

En effet, le cheval peut remplacer avantageusement les machines dans certains domaines, comme l’entretien des espaces publics, le maraîchage, le transport… tout en représentant un bénéfice écologique bien sûr, économique et social.

Car oui, c’est un fait, le cheval sort des bois, où il a longtemps été confiné au débardage. Jean-Pierre Ruelle et Marc Vandermeir ont d’ailleurs analysé ce sujet en profondeur dans le livre Cheval de travail Trait contemporain. Saviez-vous par exemple qu’il existe un Centre européen du cheval, et que celui-ci est situé en plein coeur de la province de Luxembourg ?

« Sa devise, « La science au service de la performance », est révélatrice des missions qui lui sont assignées, à savoir valoriser l’élevage équin en général et de Wallonie en particulier, et cela par tous les moyens : recherche vétérinaire, centre de reproduction équine, structuration et promotion commerciale de la filière équine, sport, tourisme, etc. […]

Il constitue ainsi un pôle d’excellence à disposition de l’ensemble des acteurs du secteur équin, et sa réputation est aujourd’hui internationale. […]

L’étude de l’arthrose, la préservation génétique, la gale des membres sont quelques-uns des projets menés par le CEC. Le Centre dispose aussi d’un tapis roulant, outil destiné à étudier la locomotion des chevaux en reconstruisant en 3 D la manière de se déplacer du cheval. « Il est surtout utilisé en recherche pure, et moins en pratique clinique quotidienne. Cela permet une évaluation objective de la locomotion. On peut, par exemple, chez les chevaux de trait, mesurer l’amplitude de leur foulée, les angles articulaires, comparer les chevaux entre eux, avant et après entraînement, et prescrire un traitement orthopédique. » »

Pour en savoir plus, découvrez Cheval de trait Trait contemporain.