L’édition reste dynamique, mais sous pression
Incendie, augmentation du prix du papier… Les Editions Weyrich ont trinqué depuis 2020. Olivier Weyrich se félicite du retour de la foire.
Pour les Editions Weyrich à Neufchâteau, le retour de la Foire du livre de Bruxelles est aussi le bienvenu.
« On est particulièrement impatient de la retrouver, clame Olivier Weyrich. Divers événements ont impacté la vie de l’entreprise depuis 2020. On subit toujours l’impact de l’incendie d’il y a 2 ans déjà, au printemps 2021. Régler l’indemnisation n’est pas une partie de plaisir. Cela serait beaucoup plus simple si les assurances étaient plus coopératives et efficaces. »
« On doit mieux orienter nos choix »
« L’explosion du coût du papier rend aussi notre travail d’éditeur pénible. Le secteur de l’édition reste dynamique mais on est sous pression. Le prix du papier nous oblige à être encore plus prudent. Aussi, avant l’inflation, les gens achetaient plus facilement un livre à 30 euros. Ils sont désormais plus portés sur le billet de 20 euros. On doit être vigilant dans la programmation, mieux orienter nos choix. »
51 auteurs au stand 236
Cinquante-et-un auteurs dédicaceront les ouvrages sur le stand 236. « Dont Alain Huart qui sortira Congo, peuples et forêts, sur la dernière grande forêt tropicale, puit de carbone de notre planète, menacée comme un peu toutes les autres grandes forêts », précise Olivier Weyrich. « Mais la Foire du livre, ce n’est pas que des nouveautés. C’est aussi un moment entre tous les acteurs du livre. Faire connaitre un livre passe par de la communication : la Foire du livre est un canal incontournable. »
L’éditeur chestrolais vante aussi les bienfaits du livre : « Il est bénéfique pour la santé, un lieu d’oxygénation. A une époque aussi où l’on passe beaucoup de temps sur les écrans bleus. Lire sur ceux-ci n’est pas pareil. »
Comme l’espère Olivier Weyrich, la Foire du livre sera une bouffée d’oxygène pour ses éditions.
B.G. (Source : L’Avenir)