Petites histoires à veiller couché par Jacques Mercier : « un goût exquis » !

Petites histoires à veiller couché par Jacques Mercier : « un goût exquis » !

Jacques Mercier a lu et apprécié le premier recueil de Benoît Piedbœuf.

« Déjà, le titre, Petites histoires à veiller couché, fait sourire. Ensuite, ces seize histoires qui s’intitulent en prénoms, cela intrigue. Enfin, le livre est très attachant. Ecrit dans un style naturel, il nous interpelle l’air de rien et gentiment. La gentillesse, la politesse, la bienveillance, l’altruisme sont des qualités rares et précieuses.

Benoît Piedboeuf, par ailleurs homme politique apprécié (et dont le livre dédicacé – l’auteur m’a écouté dans Dimanche Musique ! – m’a été apporté en mains propres par notre ami commun Michel de Maeght), propose des histoires d’êtres humains, qui nous sont proches et dans des décors familiers.

Au fil des pages, on trouve Denis, météorologue, le microclimat de la Gaume, le fétiche Arumbaya de Tintin, Barbara, Brassens, Snoopy, Rimbaud et Toots, les pêcheurs à cheval d’Oostduinkerke, Greta l’écologiste, la batte de Liège…

Les dessins du frère de l’auteur, Yves, introduisent avec délicatesse les quelques pages de chaque histoire.

Je ne veux pas analyser chaque nouvelle ni les détailler, mais je propose simplement d’en picorer quelques phrases, notées pendant ma lecture.

Dans Xavier : « On ne se sent jamais seul quand les oiseaux s’agitent du soir qui se rapproche. » Et « Les plumes qu’il voyait quelquefois, tombées du ciel comme s’il s’agissait de celles d’un ange protecteur. » (Page 62)

Dans Maxime et Jean-Paul : « On peut apprendre à l’insu, comme mon grand-père qui s’était cultivé et avait appris l’orthographe en lisant et relisant le dictionnaire. C’est vrai qu’à l’époque, il avait moins de pages que maintenant, mais c’était un vrai défi. Le dictionnaire alors était une bible pour les éponges culturelles volontaires. » (Page 76)

Dans Merveille : « Je suis sûre que c’est la musique qui fait danser les planètes. Je ne peux pas croire que ces ballets se passent en silence, ou alors c’est que nos oreilles doivent grandir ou d’adapter. » (Page 95)

Dans Anastasia : « On n’était pas à Noël ni au ramadan, mais il avait compris, en grandissant, que la bonté cela n’a pas de date calendrier. Cela fait du bien tout le temps, il suffit d’y penser. » (Page 153)

Dans Igor et Julia : « Le présent mérite d’être découvert pleinement, et l’avenir se construit comme un champ de vignes, avec soins, attentions, travail, courage. » (Page 208)

Loin du brouhaha des médias, de la violence, du chaos apparent, savourez comme moi ce livre qui apporte à notre esprit un goût exquis, qu’on croyait perdu ! »

Source: Jacques Mercier, 2/10/20, sur son blog

« Petites histoires à veiller couché » de Benoît Piedboeuf est disponible en librairie et sur notre e-shop :

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